L’iPhone Low cost ou iPhone 5C devrait mettre à disposition la technologie Apple pour un coût moindre. Mais cette prouesse aurait un coût. Des sous-traitants d’Apple emploieraient des mineurs dans ses usines.
Après les iPad, Apple devrait bientôt lancer son iPhone 5C, le nouveau nom de l’iPhone Low cost. Ce smartphone devrait permettre à la firme de Cupertino de proposer un produit entrée de gamme. Ce qui représente une véritable révolution pour la firme, elle qui, jusqu’ici, proposait des produits haut de gamme alors que ses concurrents, Samsung en tête avec sa gamme Galaxy, visent un public plus large. Apple a donc décidé de changer son fusil d’épaule et devrait donc se mettre à la mode des smartphones accessibles avec son iPhone 5C qui est en cours de production dans les ateliers des sous-traitants de la firme. Ces mêmes sous-traitants qui sont sous le feu des projecteurs. En effet, une de ces sociétés est accusée d’employer des mineurs dans ses usines.
Les usines d'assemblages de produits Apple.
Apple connait un exercice 2023 en demi-teinte. Entre résultats financiers en berne et scandales, l'entreprise pensait avoir essuyé le plus gros de la tempête. Mais aujourd’hui, un nouveau scandale agite la firme. Trois des usines du sous-traitant Pegatron, le remplaçant de l’entreprise Foxconn, feraient travailler des mineurs. C’est l’ONG américaine ChinaLabor Watch qui accuse Pegatron dans un rapport qu’elle a rendu public ce lundi 29 juillet. Un nouveau tollé pour Apple qui avait déjà dû essuyer de telles accusations ces dernières années avec son ancien partenaire taïwanais Foxconn. Aujourd’hui, c’est Pegatron qui se voit épinglé par l’ONG qui l’accuse d’imposer un excès d’heures supplémentaires et surtout employer dans ses usines de nombreux travailleurs âgés de moins de 18 ans, bien que l’ONG ajoute que certains sont intégrés à l’usine en tant que stagiaires. Bien évidemment, Cupertino a réagi en affirmant qu’une enquête serait immédiatement lancée. Le sous-traitant Pegatron quant à lui, n’a pas daigné communiquer concernant ces accusations. En attendant, la crédibilité de la firme prend un nouveau coup alors que la situation de celle-ci n’est pas forcément au beau fixe. Affaire à suivre.
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